LogBook 2016-11-06: 28N14W vers 28N16W

00:00 Alleliuiah, les orages glissent vers le Nord, le vent tourne à leur suite et m’ouvre une voie directe vers l’Est.

00:50 15kn au 90, parfait, je vais dormir un peu…

04:30 Le vent tourne et je marche à présent au près serré, Lyra Magna est à 5Nm au Sud et revient sur la route au moteur vu son cap plus serré que le mien.

06:00 Je suis réveillé par le fasseillement du Génois, le bateau est à l’arrêt, le vent a continué de tourner! Cap 15° plus au Nord et on repart à 6kn.

09:00 Et le vent de tourner, tourner malgré mes prières et je vire de bord pour ne pas partir vers le pôle.

A présent, s’il tourne encore plus au Nord, ce sera bénéfique en terme d’angle mais… par contre s’il s’écarte plus, je vais perdre de la vitesse car mon vent apparent va baisser (1) … Pfff, pas facile la voile!

D’autant plus que là, bien entendu, le vent décide de ne plus tourner et je vais droit sur la côte nord de Gran Canaria. Je pourrais tenter de la froler, celà passerait peut-être mais un ami navigateur m’a parlé d’un fort effet venturi.

14:00 Moteur pendant une demi-heure pour prendre du champ et ne pas risquer de manquer d’eau à courrir. En plus je vois des nuages de pluie sur la terre… Qu’ils y restent, la pluie tue le vent!

19:00 Coucher du soleil, tout est prêt pour la nuit, le bateau va bien mais moi pas… malade…

(1) Quand le vent vient de face, ma vitesse de progression s’additionne à la vitesse du vent, et les voiles ressentant plus de vent, fonctionnent mieux et la bateau avance plus vite, ce qui augmente à nouveau la vitesse ressentie par les voiles, ce qui fait accélerer le bateau… Mais alors, monsieur, on accélère à l’infini? Hélas non, l’angle vent/bateau se réduit quand la vitesse augment et il faut surfer sur cet équilibre délicat au risque de s’arrêter voiles dégonflées face au vent.

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