Récit Jour 3: Passager clandestin

Nuit sans histoire
Journée commence bien.
Glisser la nuit sur l’eau qui glougloute sous le tableau arrière (partie arrière de la coque), avec un joli lever de lune.

Ce matin, derrière moi (je l’ai dépassée pendant la nuit), Atraxia sort toute la toile possible.
Mais comme hier, sous un ciel plutôt gris, le vent en journée faiblit pour disparaitre vers midi.

Et le moteur de ronronner tout l’après-midi.

Je découvre un passager clandestin.
Est-il arrivé porté par le vent? Mais le vent soufflait de l’Ouest depuis hier midi et à l’Ouest, Madère est à 1000 km. Peut-être que lui aussi fait une pause en attendant que le vent le porte plus loin? S’il pouvait me raconter son voyage…

La nuit tombe et Atraxia fonce pour essayer de retrouver une zone de vent.

Le moteur à plus de 2000t/m consomme sensiblement plus et surtout est beaucoup plus bruyant. Ce n’est pas un marteau-pic mais en mer l’ouïe doit devenir plus sensible. Tout ce silence…
Bref, c’est ch…t le jour; la nuit, c’est pire.

Naviguer de conserve, ce n’est pas toujours facile!!!

Un beau soleil couchant pour se détendre?

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