Récit Jour 4: Seul

On ne s’est pas concerté.

Et pourtant tout est bien. Atraxia est parti devant, au moteur. J’ai coupé le mien et j’avance doucement sous voile. Je suis à présent seul, pas de terre  en vue et qu’est ce que je me sent bien!

Le bateau ne me demande pas grand chose. Alors je lis. Bonheur simple!

Vous vous demandez sans doute à quoi ressemble le salon du navigateur solitaire? Je vous montre:

Un siège en mousse à deux sous. C’est plus léger et beaucoup plus commode en navigation que les jolis coussins de cockpit qui font le confort des invités aux escales. En effet, quand le temps se gâte, ce bloc de mousse se jette sans effort à l’abri de la capote ou carrèment dans l’escalier de descente vers le carré.

Sur la table, un smartphone (dans son étui étanche) et une boite en plastique protégeant le mini-haut-parleur connecté au smartphone pour avoir de la musique de proximité, la balise de détresse à avoir sur soi en cas de déplacement hors du cockpit, une paire de jumelles, des gants qui évitent de se bruler les paumes en manoeuvrant les bouts (cordes), un livre, un verre d’eau…

Et je peux vivre comme celà pendant 20 jours d’affilée. C’est dingue!

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